“Grandir dans une vie d’artiste : entre liberté et contraintes”
Avez-vous déjà eu l’impression d’être enfermée dans une vie où tout semble cadré, alors que vous rêvez de liberté ? Pour moi, cette question a toujours résonné, profondément liée à mon éducation et à mon parcours. Mon père, paix à son âme, me disait toujours qu’une vie d’artiste était une vie sans contrainte. Pour lui, les règles et obligations étaient une frustration permanente, une cage qui empêchait d’être pleinement soi-même. Enfant, j’ai grandi avec cette philosophie, libre de faire ce qui me plaisait, sans jamais vraiment connaître la frustration. Cependant, je n’avais pas encore conscience que cette liberté sans limites pouvait rendre difficile, à l’âge adulte, la capacité à trouver un équilibre entre liberté et contraintes. Ce qui paraissait être un superpouvoir durant mon enfance allait devenir un véritable défi dans un monde où les cadres et les repères sont essentiels.
Dans le monde du travail : une confrontation brutale
En entrant dans le monde structuré du travail, j’ai découvert à quel point il m’était difficile de m’adapter à des cadres stricts, comme les horaires figés : 9 h 00 – 12 h 00, 14 h 00 – 18 h 00. Ces balises, pensées pour la productivité, me perturbent profondément. Pourquoi devrais-je m’arrêter à 12 h 00 si je n’ai pas faim ? Pourquoi cette pause de deux heures, qui me semble si inefficace ? Pour quelqu’un élevé dans une liberté totale, c’est un obstacle majeur au bien-être. Ces horaires rigides me renvoient à une sensation d’infantilisation. Comme si l’on bridait ma capacité à être maître de mon temps. Avec le recul, je me rends compte que cette éducation sans contrainte, si précieuse de mon enfance, s’est avérée être à double tranchant. Si j’avais eu plus de cadres et de repères, j’aurais probablement perdu moins de temps à me chercher et à me dévouer aux autres, au détriment de mes propres besoins.
À quel prix cette liberté se confronte-t-elle au monde adulte ?
Cette question, je me suis vue forcée de l’affronter lors d’un licenciement économique post-COVID. Pendant cette période, nous étions contraints au télétravail. Une situation inédite, mais aussi déroutante. Je me suis retrouvée à jongler entre plusieurs casquettes : salariée dévouée, enseignante improvisée pour mes enfants, gestionnaire de la maison. Chaque jour ressemblait à une lutte pour concilier toutes ces responsabilités. À cela s’ajoutait la pression de ma situation professionnelle. Dernière arrivée dans une entreprise fragilisée par la crise, je vivais dans une peur constante d’être la première à partir. Je travaillais sans relâche, bien au-delà de mes fonctions, espérant prouver ma valeur. Mais, ce qui devait arriver arriva.
Quand la vie reprit son cours, j’étais épuisée, proche du burn-out. Et pour me “remercier” d’avoir tant donné, mon patron m’a gentiment remerciée. La douche fut glaciale. Pourtant, comme disait mamé: “La femme du rabbin. Il n’y a aucune épreuve que D_ nous envoi qu’on ne peut surmonter.” Ce licenciement a été l’élément déclencheur d’une profonde réflexion. Je réalisai que toute ma vie, j’avais erré dans des jobs alimentaires où je ne me sentais jamais pleinement à ma place. Pourquoi étais-je si instable, incapable de rester plus de trois ans dans un poste ? La réponse était claire : cette liberté absolue, héritée de mon enfance, était devenue une contrainte dans ma vie d’adulte. Ce superpouvoir que je chérissais m’avait laissé sans ancrage, incapable de construire des bases solides.
Sur le chemin du raisonnable ?
Dans la vie, chaque porte qui se ferme peut devenir une opportunité d’en ouvrir une autre, plus lumineuse. Après mon licenciement, j’ai décidé de m’investir dans une démarche personnelle : une formation en coaching. J’avais besoin de comprendre pourquoi je reproduisais ces schémas et, surtout, comment les dépasser.
Pendant 15 mois, j’ai suivi une formation de coaching intensif, à la fois pour être accompagnée et pour apprendre à accompagner les autres. Ce fut une expérience transformatrice : je me suis découverte, rencontrée, et surtout, j’ai enfin mis des mots sur mes maux.
J’ai compris que ma quête de liberté, si précieuse, pouvait aussi me conduire à l’autosabotage. Par exemple, je ne fermais jamais la porte à clé, même la nuit, comme si verrouiller symbolisait une entrave. Les portes de la salle de bain ou des toilettes restaient entrouvertes. Je voyais l’anticipation comme une privation de liberté, ce qui m’amenait à procrastiner et à tout gérer dans l’urgence.
Ces 15 mois d’introspection m’ont offert bien plus qu’une réconciliation avec moi-même : ils m’ont donné les clés pour avancer, sans renier ma liberté, mais en apprenant à l’équilibrer avec les contraintes du monde réel.
Une liberté réconciliée avec le monde adulte
Aujourd’hui, je me sens plus libre que jamais, mais cette fois avec des bases solides. J’ai appris à équilibrer ma soif de liberté avec les contraintes du monde adulte. Grace au coaching, j’ai aussi transformé mon mode éducatif avec mes enfants. Je leur apprends la base de la liberté qui la liberté a un cout et un bénéfice, à toi de choisir ce que tu veux, le cout ou le bénéfice, c’est ça la liberté, avoir le choix en pleine conscience.
Si vous aussi, vous ressentez cette tension entre vos aspirations personnelles et les attentes extérieures, sachez qu’un chemin existe. Le coaching m’a aidée à me retrouver, à dépasser mes peurs, et à avancer avec sérénité.
“Êtes-vous prête à découvrir votre propre équilibre et à vivre une vie pleinement épanouie ? “Le coaching est un pas décisif pour libérer votre potentiel et retrouver une sérénité durable dans votre vie.