L’art de communiquer !
La communication, c’est ce qui nous sert à nous Humain : nous exprimer, demander, échanger, transmettre et potentiellement aussi créer du lien.https://www.littre.org/definition/communiquer
L’art de communiquer est potentiellement ce qui nous différencie des animaux. Cependant, dans la simplicité des choses, j’ai tendance à dire que communiquer : c’est “verbaliser” avec un sujet, un verbe et potentiellement un complément.
Effectivement, cela paraît simple si je fais abstraction de ce que mon cerveau peut voir, comprendre et interpréter.
Évidemment, les mots notamment dans notre belle langue française peuvent avoir des subtilités et des sens différents. Suivant les intonations, le contexte et l’état émotionnel dans lequel j’accueille les mots. La communication contrairement à ce que je pensais ne se résume pas « simplement » à un sujet, un verbe et un complément. L’art de communiquer nécessite quelques règles pour que les protagonistes se comprennent.
Les différents types de communication
Il existe plusieurs types de communication, la communication passive, la communication agressive, la communication passive-agressive et la communication affirmée. Chacun se manifeste de manière verbale, non verbale ou par écrit. Pour plus d’infos, c’est par la https://asana.com/fr/resources/communication-styles
https://www.debocoach.fr/education-consequence-choix/
Parmi tous ces moyens de communication, il y a la réalité des faits et l’histoire que mon cerveau me raconte et surtout l’émotion à laquelle cela me renvoie. Une parole, un fait divers répétitif peut être accepté sans aucune émotion le lundi et la même situation la semaine d’après peut me mettre dans tout autre état. Dans la communication, il n’y a pas que l’échange que j’ai avec l’autre, il y a aussi la communication interne. La communication interne qui se fait entre ce que mes oreilles entendent, ce que mon cœur comprend et la résonance des mots avec ce que mon cerveau me dit. C’est comme cela que les conflits ou au contraire les concessions peuvent pendre tous leurs sens. Notre cerveau est capable suivant notre état d’esprit d’être conciliant, adaptable ou à l’inverse d’être très fermé et non maniable.
Si j’avais su !
Ça ne vous est jamais arrivé de voir un collègue qui chaque matin quand il vous voit il déverse son mal-être. Une fois fini, il repart à ses occupations. Il se sauve sans vous demander comment toi, tu vas et notamment si tu es disposé à écouter ses plaintes. Une fois partie dans la communication interne avec vous-même, vous vous refaites le pitch. Par ailleurs, vous vous imaginez gentiment lui répondre : « Fermement que vous n’en pouvez plus de ses plaintes, que vous n’êtes pas son psy”… C’est l’effet escalier, si j’avais été prête, je lui aurais dit ceci ou cela. L’escalier peut pour ma part me rendre hystérique et frustrée de ne pas avoir verbalisé au moment opportun ma pensée.
Savez-vous pourquoi ?
Quand je suis dans une écoute passive, j’entends, mais je ne mesure pas ce qui est bon ou pas pour moi. À ce moment précis je réalise que je ne suis pas à mon écoute. En effet, je suis en pilotage automatique, ce qui signifie que je ne pose pas de question, je fais, je subis presque comme si j’étais dans un état inconscient.
À l’inverse, lorsque je communique en pleine conscience et que je suis dans une écoute active, je mets mon cerveau en mode acceptation et adaptabilité et je reprends le contrôle de ce qui est acceptable ou pas pour moi. Je me remets au centre de mon existence et je me questionne sur le cout et bénéfice et l’utilité que cela a pour moi. Cela implique que je ne me raconte pas d’histoire, je ne juge pas et je suis complètement disposée à entendre, écouter et donner du feedback . J’accepte que ma vision des choses ne soit pas la seule et l’unique.
Donner du feedback
À mon sens et dans ma carte du monde, le feedback est un des fondamentaux de la communication. Parfois, je peux penser que l’autre a compris ce que je suis en train de lui expliquer ou de lui dire. Ainsi, je ferai référence à mon vécu, mes sensations, mes émotions pour analyser la situation. Je vais consciemment ou pas m’imaginer une gestuelle qui me dit ok, alors que mon instinct me chuchote que ce n’est pas ok du tout, mais mon cerveau me dit que c’est bon.
Qu’est-ce que cela implique-t-il ?
Mon cerveau est figé dans ma carte du monde. Je me dis que : c’est « simple comme bonjour ». Dans cet état d’esprit, je ne peux que m’imaginer qu’il a compris. Je suis dans un monologue avec moi-même et l’histoire que je me raconte. En écoutant cette petite voix intérieure, je me rappelle que je communique, transmet une information qui peut être simple comme bonjour pour ma part, mais par pour l’autre. La meilleure façon de savoir si nous nous sommes compris et cela sera la base de la communication, c’est de demander à l’autre ce qu’il a compris et qu’elles sont les actions qu’il va mettre en place.
En demandant du feedback,https://www.linternaute.fr/dictionnaire/fr/definition/feedback/ je m’assure que nous avons une base commune pour communiquer, échanger et avancer côte à côte.
Le manque de communication n’est pas en réalité le fond du problème. En effet, chaque protagoniste va dire :« mais je te l’ai dit, c’est comme ceci et comme cela ».
Nous pouvons tous exprimer la même chose. Toutefois, si nous ne sommes pas dans l’acceptation et l’adaptabilité, la communication peut vite devenir un moyen de torture, de doute, de manque de confiance, d’estime de soi.
Il est à mon sens important pour communiquer de savoir écouter et de demander du feedback pour que les relations professionnelles et personnelles, ne soient pas conflictuelles.