Pourquoi se plaint-on ?
On se plaint généralement pour plusieurs raisons. Pour commencer la plainte peut être émotionnel*
*Expression des émotions : cela peut- être une façon d’exprimer nos émotions. Qu’il s’agisse de frustration, de colère, de tristesse ou d’anxiété. Se plaindre est un moyen de libérer nos émotions en les partageant avec d’autres.
Ensuite, elle peut être aussi un moyen de communication*
*Communication : Se plaindre peut- être un moyen de communiquer ses besoins ou ses attentes non satisfaits. En se plaignant, nous essayons de promulguer un message en vue d’une éventuelle solution.
Ce qui nous amène dans un second temps à se plaindre pour recherche un soutien* ou une résolution de problème*
*Recherche de soutien : parfois, nous, nous plaignons, pour obtenir du soutien et de la sympathie de la part d’autres personnes. Nous espérons peut-être recevoir des conseils, des solutions, des encouragements ou simplement avoir une oreille attentive.
*Résolution de problèmes : les plaintes sont un moyen de signaler un problème ou une situation difficile. Exprimer notre insatisfaction nous permet d’espérer la résolution totale ou partielle du problème avec des mesures utiles pour un meilleur environnement.
De ce fait, se plaindre soulagerait aussi notre charge mentale en soulagent notre stress* tout en augmentant notre estime de soi* et notre existence*
*Soulagement du stress : se plaindre peut aussi être un moyen de soulager le stress. Exprimer nos préoccupations nous permet de nous détendre et d’évacuer les tensions qui en découlent
*Affirmation de soi : parfois, nous utilisons les plaintes comme un moyen de nous affirmer et d’établir nos limites. Nous nous plaignons lorsque nous estimons que nos droits sont bafoués ou que nous avons été traitées injustement. Ce qui m’amène à me demander si se plaindre c’est exister ?
Est-ce que se plaindre est une forme d’existence ?
Autrement dit, si nous considérons que la plainte est un moyen de communication* nous permettant d’exprimer des maux. Cela impliquerait que nous sommes potentiellement assez à notre écoute, pour espérer un avis ou une solution ? Cependant, si nous utilisons la plainte comme affirmation de soi* ou plutôt comme un moyen de soulager nos maux. Est-ce que se plaindre serait un moyen : d’abord d’encadrer son stress* ou simplement une chose spontanée, naturelle, guidé par notre voix intérieure ? Cette même voix intérieure qui ne veut surtout pas que nous sortions de notre zone de confort et que nous, nous émancipions ? En conclusion, la plainte pourrait être le résultat d’une pression social ou moral avec des messages contraignants que nous nous envoyons consciemment ou inconsciemment ?
L’état d’âme du plaignant
Dans l’état actuel des choses, se plaindre dénonce un état d’esprit négatif qui invité à verbaliser notre mal-être. Le but de cette verbalisation est de partager ou de résoudre une atmosphère pesante. Dans cette démarche de partage et de solution, nous sommes dans une démarche d’aller vers quelque chose de mieux ensemble.
Cependant, il arrive que nos plaintes ne soient pas toujours dans un besoin de transparence.De mieux être, mais, juste dans le but d’espérer une reconnaissance ou une valorisation de ce que nous avons fait ou de qui nous sommes.
En conclusion, se plaindre, c’est autant un moyen de faire avancer les choses que de justifier son existence ou sa légitimité. “Sauf pour les Français où se plaindre est une devise “. Bref si je pars de l’hypothèse suivante :
Le manque d’estime ou de confiance en soi qui conduit à se plaindre pour exister !
Cela impliquerait dans un premier temps que nous sommes en quête de reconnaissance ou en attende d’approbation face à notre existence. Dans un second temps, il n’est pas rare non plus que celui qui se plaint le fait par manque de visibilité sur son utilité et son existence. Si je me plains d’être fatiguées, je m’envoie indirectement l’autorisation de procrastiner et de m’auto-saboter, justifiant ainsi mon manque de réussite ou juste mon absence au sein d’un écosystème qui ne me fait pas rêver. Est-ce que se plaindre, est une façon de se rappeler qu’il y a pire ou seulement une façon de s’autoflageller sur ce que je ne suis pas ? Est-ce me plaindre me donne le droit d’exister à travers le monde ou uniquement un moyen de créer du lien, de l’empathie ou de la compassion ?
Plainte et relation avec autrui !
En général, dans le monde du travail, nous avons certains devoirs de politesse qui nous incitent à dire :”Bonjour, comment ça va” ? Ce fameux comment ça qui vient après le bonjour parce que nous sommes polies ?
En effet, ça nous intéresse ou c’est juste par habitude, car dans 99% des cas, nous sommes déjà parties après le ça va !
La question qui me vient, c’est, demandons-nous l’information par politesse, par devoir, empathie, compassion, par pilotage automatique ou simplement par curiosité. Combien de fois, vous saluez des connaissances en leur demandant comment ils vont sans vraiment attendre leur réponse ? La politesse avant tout, mais surtout pas le temps et l’envie d’entendre un, ça ne va pas ? Qui pourrait nous faire tomber dans l’empathie humide d’écouter et de se faire saboter notre vibes .
Alors au final, quel type de plaignants êtes-vous ?
A) Celle qui ne se rend pas compte que chaque fois qu’on lui demande est-ce que ça va ?
Répond : Ah ba, ça ne va pas j’ ai…..
B) Celle qui pense que sa vie est sacrifiée et que chaque fois qu’elle fait quelque chose, elle a ce besoin de rappeler au monde le cout de ses actions ?
C) Celle qui ne se plaint jamais en public. En revanche, elle pitch toute la journée dans sa tête le manque de reconnaissance fasse à ce qu’elle fait ?
D) Celle qui se plaint rarement, mais quand elle le fait, c’est murement réfléchie dans le but de faire avancer les choses.
Je ne mettrai pas de petit E pour celle qui se plaindre est un signe que tout va bien !
Mettez-moi un commentaire avec le type de râleuse que vous êtes ?