Combien de fois avez-vous l’occasion de parler de qui vous êtes en disant “Je” ?
Parler de soi en disant “je” : c’est complexe, la peur du jugement, d’avoir trop de “chance“, de tout perdre, d’être enviée ou même mal aimée… Parler de soi sans se cacher derrière les autres en assumant pleinement qui, je suis, ce n’est pas si facile. Vous l’aurez compris, dire “Je” peut engendrer de la peur, du manque d’estime de soi voir de confiance. Être une personne attentionnée, généreuse, empathique et le verbaliser en disant, je, c’est accepter qui je suis en pleine conscience. Je suis hyper confiante, je m’aime et je me respecte depuis que je l’ai ancré dans ma communication, car il y a encore quelque mois de cela, “Je“ n’existais pas ! . Vous devez vous demander pourquoi je dis cela hein!
Avant de faire ma formation de coach, je ne savais même pas que j’existais et que je pouvais être juste moi. Vous l’aurez compris, l’Homme a tendance à se cacher derrière le “on m’a dit que” … Parler de soi à la 3 Em personne du singulier implique une généralité qui ne nous implique pas forcément en tant que” Je”. On m’a toujours dit que j’étais empathique et sensible, c’est ce qu’on dit de moi, mais est-ce la réalité de qui je suis ?
Être constamment dans le paraitre c’est usant. Faire constamment plaisir à l’autre, c’est fatigant. Être toujours de bonne humeur et dire OUI à tout parce qu’ “on” est fort. (Sous-entendu, je suis forte et je n’ai pas le droit d’être faible”) Toutes ces stratégies pour ne pas parler de moi en disant “Je” ne sont que des couches, et des couches de souffrances enfouies, de non-dit, de sabotage, de destruction pour mieux être en colère contre mes échecs, mes peurs, mes faiblesses, et mon existence.
Le paraitre devient le passé
Aujourd’hui, il n’y a plus de place pour le paraitre, le sabotage, “la mort vivante que j’étais“. Le cadre est posé, les masques sont déposés et la connaissance de mon être peut enfin commencer. Dans ma quête d’utilité, je pensais naïvement que je devais sauver le monde ! Tiens donc sauvé le monde de qui ? De quoi ? Pourquoi ? Et, surtout, le monde me précédant chercher l’erreur. Dans l‘ancienne version de moi, c’était hyper cohérent de penser cela, sauver le monde pour que moi Déborah, j’aille mieux, que je mérite ma place sur Terre, qu’on me reconnaisse une vraie mission et une vraie utilité. Oui, je vous rappelle que je suis le fruit d’un réveillon de Noël trop arrosé lol. Bref, vous l’avez déjà compris, l’éducation que l’on reçoit et l’histoire que notre famille nous raconte pour rire ou pour la simple vérité à un impact sur qui “je suis” qui “je deviens” et notamment sur comment je me traite et je parle de moi.
La naissance du JE
Il m’aura fallu attendre 42 ans à courir, m’épuiser, mal traiter mon corps, quelques abondances d’emmerdes et la rencontre avec coach académie pour comprendre que je n’avais décidément rien compris à la vie et à moi-même. En arrivant à coach académie, c’est simple, mon existence était inexistante. Ma vie se résumait à 65% de mon temps pour ma famille, 20% pour mon job, 15% pour les copains et les copines. D’ailleurs, c’est là que j’ai pris conscience que je m’étais oublié. Effectivement, la seule raison qui me vient : j’ignorais que Moi, c’était “Je” et que j’existe. Je ne vous cache pas que la nouvelle est plus qu’indigeste pour ma part, petite Déborah de l’ombre. À partir de ce moment-là, je me suis questionnée et intéressée à ce que je suis dans ma carte du monde en parlant de je
Ma vie en Je!
Ma vie en “JE” est plus palpitante et créative que ma vie en “SI”. En effet, quel intérêt de parler du passé avec des “SI”. Quand je prône la clôture des dossiers pour avancer ! Effectivement, je ne vais pas réécrire mon histoire, ma relation avec ma mère puis celle de mon père. Ainsi, je refuse de jouer la carte de ce n’est pas ma faute si je ne suis pas la personne que j’aurais dû être ! Le vrai message que je veux transmettre, c’est peu importe, l’éducation, la croyance, l’environnement dans lequel “tu” as grandi”rien n’est impossible quand tu décides de faire autrement et de t’écouter. Je me souviens qu’avant de me connaitre, j’étais incapable d’accueillir un compliment ou même d’accepter un présent ou même de l’aide.
Donner sans recevoir
Je pouvais me sacrifier pour le bonheur de l’autre. Mettre mon équilibre financier en péril pour faire plaisir à l’autre. Je pouvais me transformer en “carpe” pour plaire. Ma seule raison d’être était de faire semblant de ! laisser les autres penser pour moi et me guider, accepter sans me rebeller, car c’était mon histoire, ma fatalité, j’étais sur Terre pour subir, donner et ne rien recevoir tel un roman chevaleresque. Oui, je sais, je suis candide, la réalité, c’est que mes parents ne m’avaient jamais dit que la vie était précieuse, comme moi et que j’avais le droit de prendre, de recevoir, de dire NON, d’être tout simplement Moi. Je n’étais pas à l’aise avec l’abondance, le don, l’estime de moi, l’amour que je me portais. Je recherchais désespérément une excuse pour ne pas être moi et justifier mon mal-être.
La naissance par le coaching.
Effectivement, je dois avouer que sans le coaching, j’aurais pu continuer encore et encore des années de thérapie. Évidemment que ces thérapies ont été bénéfiques, elles m’ont aidé à relativiser, à apprendre, à lâcher prise, à pardonner... Cependant, le coaching a été un vrai tremplin pour conscientiser les années de thérapies. Effectivement, le coaching m’a permis d’être ce que je suis et de l’accepter.
Le coaching est tourné vers l’avenir, oriente action et c’est pour cela que les résultats sont visibles aussi rapidement. À travers le coaching, j’avance, je m’éduque non pas vers une meilleure version de moi-même, non ! non, je suis ce que je suis et je choisis en adulte responsable la personne que je veux être. C’est exactement ça le coaching, aller vers un état désiré en tenant compte de l’état présent. Le coaching ce n’est pas une tendance, une pensée, un mouvement, c’est être soi, c’est s’écouter, s’aimer, se respecter. Le coaching n’est pas qu’un phénomène de mode. C’est une philosophie, mais surtout un mode de vie et d’éducation pour rester centré sur l’essentiel qui est MOI