fbpx
Le bonheur qu’est-ce que c’est ?

Le bonheur est propre à chacun et je reste persuadée que le bonheur se cultive. Je pense que le bonheur est une émotion qu’on se fabrique. Une fabrication de toutes pièces en fonction de notre personnalité, notre éducation et les personnes qui nous entourent. Le bonheur, c’est dans la tête et il est virtuel, éphémère et non palpable. Pourtant, combien d’entre vous pense que le bonheur, c’est d’avoir de l’argent, de l’abondance de matériel...
Prendre conscience que le véritable bonheur n’est pas dans le matériel, mais plutôt dans notre tête. Cela nous permet de voir et d’accueillir la vie avec une vision plus large.

Si je vous demande, c’est quoi le bonheur ?

Certaines vont me dire de donner la vie ? Ok et après est-ce que le bonheur de donner la vie reste présent même quand tu ne la donnes pas ? D’autres diront le bonheur, c’est d’être riche, ok, mais c’est quoi être riche, ça se résume à quel chiffre, combien de zéros ?
Mon père disait toujours mon plus grand bonheur, c’est d’avoir ma femme et mes enfants autour de moi ?

La ligne du bonheur

Est-ce que cette croyance a fait de lui un homme heureux jusqu’à son dernier soupir ?Malheureusement Non. Le bonheur est un état psychique de notre corps et de notre cerveau. Nous avons une ligne avec des numéros de 1 à 10 que j’appelle la ligne du bonheur.
À quel numéro mon corps, ma tête, mon cœur sont alignés.(dans un état de bien-être intérieur) À quel numéro je sais que peu importe ce qui va se passer, je reste alignée. Je suis dans l’acceptation, car c’est mon point mort entre bonheur et malheur ?
Pour ma part, le bonheur est au numéro 8 sur une échelle de 1 à 10 ?
En dessous de huit, j’ai moins de paillettes et je me sens moins enclin à la légèreté et au fun.
Au-delà huit, je prends une bonne dose de dopamine. Je suis éxistée comme une puce et j’ai la sensation que tous les champs du possible sont au Vert. Tel un soufflet, je suis gonflée à bloc tout en sachant que la descente peut être rapide, voire brutale.
Avoir conscience que le bonheur constant est nocif et non nutritif, c’est aussi accepter que le malheur en opposition au bonheur en abondance ou constant est tout aussi nocif.

À votre avis, pourquoi ?

L’homme est fait pour se sentir vivant avec des émotions, des envies et des besoins.
Qui ne se lasserait pas de naviguer, toujours avec la même énergie, la même intensité, la même monotonie 
Si la vie était un long fleuve tranquille, Eve n’aurait pas consommé le fruit défendu, non ? La négation appelle la négation et l’interdit produit de la frustration. C’est vrai qui n’a jamais osé braver les interdits pour une montée d’adrénaline ou juste pour se sentir vivant ?

L’égo qui dirige

Je suis sûre que “parce qu’il ne faut pas“, vous êtes obnubilées par tout ce dont vous ne pouvez pas faire ni avoir.
Tout en vous racontant que vous vivez qu’une fois, que c’est votre kiff et peut-être même une partie de votre bonheur.
Résultats, vous faites le contraire de ce qui est préconisé et c’est très bien. C’est ça se sentir vivant. C’est cette capacité à choisir en tant qu’Homme et meilleure amie de soi ce qui est bon ou pas pour nous.
Personne n’a envie d’une vie douce, tranquille, sans embûche ni grain de sable.

Perso, je suis hyper vivante quand je suis surprise par des évènements imprévus. Cela active mon instinct de survie. C’est là que je suis la plus créative et la plus épatante. J’accueille tout, je me lève et je marche.

Lève-toi et marche

Je lève les yeux au ciel et je me dis “putain”, mais” qu’est-ce que j’ai fait au bon D-pour mériter cela ” ?
D’abord, je m’imagine que le ciel va m’envoyer un ChatGPT ou un SMS pour me dire ce que je dois faire. Il faut dire que j’ai tellement vu et entendu mon père s’adresser au ciel à chaque “galères” l’entendant dire :” Mais qu’est-ce que j’ai fait au bon D, pourquoi pour nous”… Par conséquent, inconsciemment, quand les choses roulent, que tout commence à rentrer dans l’ordre, je me sabote. Ainsi, j’appelle l’épreuve pour me rappeler que je suis utile, une sauveuse dans l’âme. J’en conclus que j’ai juste besoin de me sentir vivante ou que je suis juste complètement perchée dans ma tête et que j’ai plusieurs habitants.
Trêve de plaisanteries, je suis persuadée que notre conscient, inconscient, voire notre égo, notre cerveau se joue de nous et de nos croyances profondes pour nous faire agir ou réagir.

Il n’y a pas d’épreuve que l’on ne peut surmonter

D’ailleurs, je me souviens d’avoir participé à un cours féminin, où il était raconté que dans la vie. Il n’y a pas d’épreuves que le bon D_ envoi que l’on ne peut surmonter ?
Je ne me souviens plus très bien du contexte de cette phrase, mais je la trouve tellement puissante. Chaque épreuve que nous vivons que nous traversons est un grandissement pour soi avec une leçon de vie et de grandeur à tirer.
Quand mon père est décédé après avoir été l’aidant de ma maman durant 14 ans, je me suis vraiment effondrée. Je crois que c’est était presque l’équivalent de quand maman était dans le coma.
Après l’annonce de l’AVC de maman, je n’étais que l’ombre de moi-même. J’avais perdu beaucoup de poids, je ne mangeais plus. Je priais toute la journée afin que ma mère s’en sorte. De cette épreuve douloureuse, j’ai compris que la vie de mes parents n’était pas éternelle, pas que je ne le savais pas loin delà, mais ce sentiment devenait palpable et conscient.

Le cercle infernal du Pourquoi ?

Je passais mon temps à demander pourquoi ma mère qui est si bonne, pourquoi moi ma famille, ce fameux Why qui finalement te rend dingue de culpabilité, de remords, de regret. Lors d’un échange avec un religieux Hassid. J’exprime ma colère, ma tristesse, mon incompréhension lui faisant part de mes doutes. Ma Foi est mise à rude épreuve et la religion est dénuée de sens. Je m’efforce d’être une bonne personne, de faire des bonnes actions, de respecter a minima la religion et ses règles. Il m’écoute attentivement et me répond, vous savez : “Dvora D_ vous envoie une épreuve, ne cherchez pas le Pourquoi, mais plutôt le Comment vous allez vivre votre nouvelle vie.
Wahooo, je le regarde, je lui dis ok Moché pas le Pourquoi, mais le Comment. À ce moment-là, je ne comprends pas réellement pourquoi il me fait encore des nœuds au cerveau avec son comment ?

La force du Comment

Je vous raconte cela parce que en changeant mon questionnement, je m’aperçois que je ne reste si longtemps que cela en dessous de ma zone d’équilibre du bonheur. Finalement, les épreuves, les émotions prenaient un tout autre sens avec le comment qui implique le changement, la vie, l’instinct de survie et surtout qui permet de projeter le futur proche de demain.
Avec le pourquoi je tournais en rond et je me flagellais de maux et de manque à mes devoirs ou obligations. À quoi bon être une bonne personne si c’est pour être mise à l’épreuve ?

La leçon de vie

Grâce à cette expérience douloureuse, j’ai appris et intégré dans ma vie ma vision que mes parents sont mes héros, mais ils ne sont pas immortels. Je crois qu’inconsciemment, je préparais, mon corps a accepté la vie et la mort.
Finalement, quand papa est parti, je suis passée et je passe encore par un ascenseur émotionnel parfois inexplicable.
Mais, je ne tergiverse plus sur Pourquoi lui, pourquoi moi. Ce n’est pas juste pour ma part, car nulle personne a envie d’enterré ses parents. Le décès de papa, c’est transformé en ok : “Comment on,” ou plutôt, “Comment j’avance avec maman“ ? Je me sens anéantie par la mort de mon père, pourtant au fond de mes entrailles, je savais que son heure était venue. Je suis sortie de mon deuil religieux, mais je reste néanmoins toujours en deuil. Nombreuses choses non recommandées pendant cette année de deuil que je n’ai pas respecté à la lettre, pas par rébellion cependant juste par Authenticité de celle que je suis.

Point d’équilibre du bonheur

Je refuse de ne pas me réjouir d’un mariage ou d’une bar mitzva, qui sont des évènements heureux, alors que je suis endeuillée. Le bonheur et la joie d’autrui met insupportable. Cependant, en les acceptant, c’est une façon pour moi de répondre à mon Comment et non au Pourquoi de mon absence.
Le bonheur est éphémère, il se touche du bout des doigts, ce sont des instants, des moments, des endroits, des souvenirs, des photos et beaucoup l’histoire que nous nous racontons.
Mon bonheur commence dès que j’ouvre les yeux et que je pose le pied par terre. Je suis “bonheur” en me levant en santé entourée d’un amour inconditionnel.
Voilà le bonheur de mon héroïne sur une échelle de 1 à 10, je suis numéro 8 et ce chiffre n’est pas anodin, ce ne sont que des ronds qui exprime le recommencement d’une vie, d’un cycle, j’accepte la vie, mais également la mort.

Bas les masques, la solution, c’est toi !

Laisser un commentaire

Deborah

Quadra survoltée, jonglant avec brio entre la gestion de deux mini-humains turbulents et ma mission secrète d'aidante familiale. Le tout dans un paquet-cadeau emballé ! La vie ne m'a pas toujours fait de beaux cadeaux. Maman dynamique, j'ai développé le superpouvoir de débusquer la lueur "positif" dans chaque situation, comme une véritable magicienne des opportunités déguisées !

Coach certifié, par coach académie depuis 2022.

J'accompagne les super-héroïnes du quotidien à devenir leur priorité numéro un, avec un coaching qui décoiffe, du fun et des paillettes.

Vous pourriez aussi aimer...

Debopaillettes